José Martí
Sur les traces du héros national cubain.
Le nom de José Martí est synonyme de bravoure, de persévérance et d'amour dévoué envers la patrie. Ce brillant écrivain, poète, essayiste, journaliste, traducteur et philosophe a consacré sa vie entière à la quête de l'indépendance politique et intellectuelle de Cuba et des pays d'Amérique latine.
La gratitude de ses concitoyens et l'admiration du reste de la population mondiale s’étendent à des lieues à la ronde. L'apôtre de la liberté, comme les Cubains aiment l'appeler, l'on d'ailleurs immortalisé sur le billet d'un peso cubain, lui ont consacré un imposant mémorial à La Havane ainsi qu'une fête nationale, le 28 janvier, anniversaire de sa naissance. Son nom à aussi été emprunté pour baptiser l'aéroport de Cuba, ainsi que divers monuments et rues dans le monde entier. Il existe également le Prix international José Martí qui est décerné par l'UNESCO et destiné à récompenser «une activité particulièrement méritoire qui est en conformité avec les idéaux et l'esprit de José Martí».
Né à La Havane en 1853, Martí commença sa lutte contre le colonialisme espagnol à l'âge de quinze ans en s’exprimant dans des vers patriotiques. Parmi ces poèmes, le sonnet «10 de octubre», l’une de ses œuvres les plus acclamées, critiquait le régime politique en place et exprimait le mépris de l’auteur vis-à-vis de la force oppressante. Suite à des publications dans un journal d’école, le jeune homme, accusé de trahison nationale, fut arrêté et condamné à six ans de prison. Cependant, après un an de détention et en raison de son état de santé dégradé, les autorités espagnoles changèrent sa peine pour un exil en Espagne.
Pendant ces cinq années de séjour forcé en Espagne, le grand patriote cubain continua de plaider en faveur de l’indépendance de son pays. En 1874, il s’en alla pour le Mexique et passa les dix années suivantes entre ce dernier, le Guatemala et le Venezuela. Dès lors, il écrivit et traduisit pour d'importants journaux sud-américains.
Par la suite, échappant à la dictature d'Antonio Guzmán Blanco au Venezuela, il s'installa à New York. Là-bas, José Martí y rencontra ses camarades politiques et fonda, en 1892, le Parti Révolutionnaire Cubain, dont le but ultime était de libérer Cuba de la domination espagnole.
Au cours des années qui suivirent, le poète parcouru les États-Unis et les Antilles pour visiter des usines de tabac et des clubs cubains afin de collecter des fonds pour le mouvement révolutionnaire. Ses discours inspirants furent d’une grande force unificatrice pour tous les Cubains, indépendamment de leur profession ou de leur statut social. Les notions de fraternité et de fierté nationale ainsi que l’idée de fonder une société cubaine libre et prospère constituaient ses principaux postulats.
Peu de temps après, réuni avec les chefs militaires cubains Máximo Gómez et Antonio Maceo Grajales, il prépara une expédition armée à Cuba qui allait déclencher une révolution. Le soulèvement commença en février 1895. Trois mois plus tard, José Martí fut assassiné sur le champ de bataille de Dos Ríos, près du confluent des rivières Contramaestre et Cauto, au nord de Cuba. Sa mort aspira de nombreux rebelles et patriotes de l'île, jusqu'en 1902, date à laquelle le pays obtiendra finalement son indépendance.
Pour en savoir plus sur cet intellectuel et visionnaire cubain exceptionnel, nous sommes ravis de vous inviter dans l’Espace Culturel, où vous trouverez une pièce exclusive - une édition authentique de «Versos Sencillos» («Versets Simples»), signée par l'auteur. Vous découvrirez également des photos originales de José Martí ainsi que des documents historiques du Parti Révolutionnaire Cubain.
(Pièces issues de notre collection privée)
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